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Si vous participez à un atelier du Corsica Lab, il y a de fortes chances que vous croisiez le chemin d’un facilitateur sans pour autant mettre un nom sur ce métier. Alors, pour vous éclairer, penchons-nous sur cette étrange appellation.

Source https://bloculus.com/dans-la-peau-d-un-facilitateur/

« Aujourd’hui, on va brainstormer ! »

Vous vous êtes peut-être déjà retrouvé coincé en salle de réunion, pour un brainstorming imposé, à faire semblant de trouver des idées sans réelle motivation ? Si ce n’est pas le cas, tant mieux pour vous. Mais sinon, figurez-vous qu’il y a des gens dont le métier est d’éviter ce genre de situations.

Ce sont les « facilitateurs », et leur objectif est de venir à bout des réunions stériles dont rien n’émerge vraiment.

Facilitateur, un (vrai) métier

Le facilitateur aide un groupe à travailler ensemble, à mieux percevoir les objectifs communs et à planifier le chemin pour atteindre ces objectifs, grâce à des ateliers, des réunions et des échanges. Tout au long de ce chemin, le facilitateur reste neutre. C’est-à-dire qu’il ne prend pas partie pendant les échanges.

C’est donc une personne qui, grâce à des techniques d’animation spécifiques, favorise la collaboration au sein d’un groupe pour lui permettre d’aboutir au résultat attendu. Elle va être capable de préparer et d’animer différentes sortes de réunions (atelier de créativité, réunion de résolution de problème, séminaire de cohésion voire même parfois formation) en étant spécialiste non pas du sujet traité mais de la façon dont il peut être traité par un groupe. Le facilitateur est idéalement extérieur au contexte qu’il facilite pour lui permettre d’être impartial et focalisé sur la méthode.

Mais concrètement, il fait quoi le facilitateur ?

Le facilitateur est un animateur de réunion et le garant que celle-ci soit pleinement satisfaisante pour chacun des participants. Pour arriver à cette fin, le facilitateur doit assumer plusieurs responsabilités, dont voici un aperçu non exhaustif : il facilite la réflexion du collectif – il guide avec bienveillance et propose le chemin d’expédition au collectif qui souhaite se transformer, se dépasser. Agile, il (r)amène à l’objectif avec discernement sans déresponsabiliser ni influencer (posture coach et non d’animateur).

Le travail du facilitateur se divise en 3 phases.

  1. Une phase de préparation en amont de l’événement qu’il doit faciliter (la partie la moins connue de ce métier),
  2. une phase d’animation pendant l’intervention,
  3. une phase après l’événement.


La préparation d’une session de facilitation prend du temps. En fonction de la durée de l’intervention (une journée ou deux), il est important d’établir un cheminement pour aller du point de départ, au point d’arrivée. C’est-à-dire, définir des étapes, des exercices variés, individuels mais aussi collectifs, des exercices basés sur la réflexion, la créativité, la prise de conscience… Et qui permettront à tous les participants de s’exprimer.

Tout le monde doit participer et le facilitateur fait en sorte qu’il n’y ait pas de frustration. Pour faire émerger la solution, il faut que tout le monde se mette d’accord. Ce qui signifie, mettre en commun les éléments apportés par chacun, créer une énergie positive en imaginant des activités adéquates…

source : #sketchnote : Qu’est-ce qu’un Facilitateur ? – BLOCULUS

En résumé : être facilitateur c’est créer les conditions nécessaires à l’intelligence collective, ce n’est pas déposer sur la table 3 post-it et demander aux gens d’avoir des idées !

C’est un véritable métier avec ses règles et savoir-faire qui apportent un plus aux groupes qui en bénéficient.